Le diagnostic de performance énergétique attribue une note à votre logement après en avoir fait l’analyse précise, tant au niveau de ses critères de construction que de ses divers équipements relatifs au chauffage, à l’eau chaude sanitaire ou à l’isolation, ou encore au réseau de ventilation.
Des préconisations permettent de savoir quels travaux il serait intéressant de réaliser pour parfaire l’état énergétique du logement et ainsi en améliorer la note obtenue.
Cette note peut être comprise entre A et G.
Elle doit être indiquée dans l’annonce de mise en vente ou de location, accompagnée de l’estimation en euros des dépenses énergétiques sur une année.
Ces informations ont un caractère obligatoire, des sanctions peuvent être encourues en cas de manquement.
L’étiquette énergétique, qui prend également en compte l’impact carbone du logement, a une importance pour tout propriétaire bailleur.
Le gel des passoires thermiques, soit les logements les plus mal notés, est désormais actif, et ces mêmes logements seront prochainement et progressivement interdits à la location, selon un calendrier préétabli en vue de cadrer avec les objectifs à atteindre par le gouvernement en 2050, soit une décarbonation totale du parc immobilier.
Les premiers logements à être exclus du marché locatif sont les classes G, dès le 1er janvier 2023.
En interdisant la location de ces logements trop énergivores, le gouvernement entend inciter les propriétaires à rénover énergétiquement leurs biens immobiliers dans des délais rapides.
Des aides à la rénovation énergétique doivent permettre de baisser le budget rénovation souvent conséquent pour permettre à un bien d’atteindre une note satisfaisante, au moins la note B.
Les maisons individuelles vendues notées F et G doivent faire l’objet d’un audit énergétique dès le mois d’avril 2023.